Coopération au développement: une délégation conjointe de l’Allemagne et la Banque mondiale chez le chef de la diplomatie burkinabè.
(Ouagadougou, le 05 mars 2024)
Le ministre des Affaires étrangères de la coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a reçu ce mardi 05 mars 2024, la délégation d’une Mission conjointe de la République Fédérale d’Allemagne et de la Banque mondiale au Burkina Faso. Composée de Mme Svenja SCHULZE, Ministre de la Coopération économique et du Développement de la République Fédérale d’Allemagne et de Monsieur Ousmane DIAGANA, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, cette Mission conjointe est en visite d’amitié et de travail au Burkina Faso.
L’audience suivi de la séance de travail avec le chef de la diplomatie burkinabè, aura permis à la délégation d’une part de faire le point de la visite, de passer en revue les projets et programmes dans le domaine de la coopération et d’envisager des perspectives, et d’autre part de prendre connaissance de la situation réelle qui prévaut au Burkina Faso sur le plan de la crise sécuritaire et humanitaire, et sur les autres aspects de la conduite de la Transition, sans oublier le sujet sur la création de l’Alliance des Etats du Sahel. De façon générale, on retient que cette visite est couronnée de succès selon la cheffe de la délégation allemande, citant des projets communs menés en tandem avec la Banque mondiale. A titre d’exemple, la délégation a visité un lycée scientifique financé par la Banque mondiale, ainsi qu’un centre de formation en agro écologie. « C’est une démarche que nous saluons dans la mesure où il n’y a pas meilleur moyen de construire des réponses efficaces qu’en allant sur le terrain », a reconnu le chef de la diplomatie burkinabè.
Il poursuit « qu’en effectuant ce déplacement, la Banque Mondiale et l’Allemagne se donnent les moyens d’aller comprendre les problèmes sur le terrain ». Par ailleurs, la ministre allemande qui est aussi présente au Burkina Faso pour le compte de l’Alliance du Sahel (à ne pas confondre avec l’Alliance des Etats du Sahel), est revenue sur la question des élections au Burkina Faso. Sur le sujet, le chef de la diplomatie burkinabè s’est voulu clair : « nous estimons que la situation que nous vivons aujourd’hui,
la sécurisation du territoire constitue l’activité préparatoire numéro un des élections. Et c’est ce message que nous asseyons de faire comprendre ». Il a saisi l’occasion pour réitérer la nécessité pour certains partenaires, d’avoir un regard plus juste sur les réalités et les vraies aspirations des citoyens burkinabè et sahéliens, au lieu de se baser sur des principes pour faire des appréciations qui ne reflètent pas toujours la réalité que vivent ces citoyens.
DCRP/MAECR-BE